lundi 19 décembre 2011

SDRIF : Porter à connaissance de l'Etat du 19 décembre 2011

Les documents sectoriels
ELEMENTS RELATIFS AU RESEAU ROUTIER
[…]
Principes de liaisons concernant le réseau routier national
[…]
Grand contournement périphérique Est de la région
Le principe d’une liaison tangentielle rapide à l’est de Paris figure au SDRIF depuis 1976 et se constitue de projets réalisables de façon indépendante : le contournement Est de Roissy, la liaison Meaux-Roissy, l’aménagement de la liaison Meaux-Melun et le contournement nord de Melun. A terme, une liaison Meaux-Senlis venant compléter ce dispositif permettra une liaison plus directe entre l’autoroute A4 et l’autoroute A1 dans l’Oise.
Les fonctions de la liaison complète sont multiples : à la fois nationale (évitement de l’agglomération francilienne), régionale (complément au maillage des voies structurantes de l’Est francilien) et locales (liens entre le nord et le sud de la Seine-et-Marne ; desserte et fonctionnement des ensembles urbains de Meaux, Sénart et Melun).
[…]
* Aménagement de la liaison Meaux-Melun
Cette liaison s’appuie principalement sur la déviation ouest de Meaux (en cours de
réalisation), l’autoroute A140 jusqu’à l’A4 et l’aménagement de la RN36 entre l’autoroute A4 et l’autoroute A5. Son objectif est à la fois national et régional : permettre au trafic de transit de contourner le coeur de l’agglomération tout en assurant les échanges intercommunaux de grande couronne, en forte croissance.

* Contournement nord de Melun
Dernier maillon du grand contournement Est périphérique, ce projet vise à assurer une liaison performante présentant une homogénéité de niveau de service entre l’autoroute A5 et l’autoroute A6. Les études en cours dans le cadre du dossier de voirie d’agglomération devraient permettre de statuer sur la faisabilité de cette liaison en deux étapes, via la RN105 dans un premier temps. Si cette liaison peut participer au délestage de la RN6 en traversée de Melun et de la RN7 en traversée de Pringy et Saint-Fargeau, et constituer un franchissement supplémentaire sur la Seine, son principal objectif est le maillage des voiries rapides existantes dans le sud-est de l’Île-de-France en cohérence avec l’ensemble des autres principes de liaison du secteur.

Eléments relatifs aux réseaux de transport

vendredi 16 décembre 2011

Contribution du 16 décembre 2011 du Conseil général de Seine-et-Marne au projet de SDRIF révisé

Contribution du Conseil général de Seine-et-Marne au projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France révisé

Date de la scéance :16/12/2011

Annexe à la délibération n° 1/03

Contribution départementale à la révision du SDRIF 2013

2/ Amélioration du réseau routier structurant
L’évolution du réseau routier seine-et-marnais est indispensable pour répondre
au développement prévu dans le SDRIF.
Le projet de territoire départemental propose entre autres d’expérimenter des
modes d’exploitation du réseau routier autour des nouvelles technologies permettant
par exemple des vitesses modulées ou des affectations temporaires de file à certains
types d’usagers (lignes de bus, taxis, covoiturage,…).
Le SDRIF devrait également conserver les possibilités d’évolution du réseau
routier, par exemple au niveau des emprises foncières.
Le contournement nord de Melun nécessitera l’accord des maires et des
conseillers généraux des communes concernés.

En dehors de ces éléments d’ordre général, le SDRIF doit ainsi être modifié de
la manière suivante :

2.1 Eléments existants dans le SDRIF 2008, à conserver :
Aménagement à 2x2 voies de la liaison routière entre Meaux et Roissy-CDG
(liaison RN 3 – RN 2 sous maîtrise d’ouvrage départementale)
Bouclage de la Francilienne (contournement Est de Roissy-CDG via RN 1104)
Aménagement du tronc commun A4 – A104 pour palier sa saturation
Désenclavement du sud de Melun (liaison A6 – RD 607 – RD 142)
Réalisation du barreau A4 – RN 36
Aménagement progressif de la RN 36 à 2x2 voies (maîtrise d’ouvrage État)
Amélioration de la desserte structurante dans Marne-la-Vallée

2.2 Eléments existants dans le SDRIF 2008 à supprimer :
Liaison routière Montereau / Nangis / Coulommiers / La Ferté-sous-Jouarre,
qui ne semble pas utile au regard des infrastructures existantes et en projet.
En outre, le projet de Seine-et-Marne Express entre Montereau et La Fertésous-
Jouarre via Provins répond à la demande de liaisons nord – sud.

2.3 Eléments nouveaux à intégrer :
Aménagement de la RD 231 entre RN4 et Provins. Ce projet porté par le
Département permet le désenclavement routier de Provins par
l’aménagement de l’itinéraire reliant la ville aux pôles métropolitains.
Création d’un franchissement routier de la Marne à proximité de Lagny-sur-
Marne, afin de remédier à la saturation du pont existant dans le centre-ville
de Lagny-sur-Marne.
Aménagement de l’axe routier reliant Val d’Europe à Roissy-CDG. Ce projet
porté par le Département consiste notamment en la réalisation des
contournements de Jablines et de Chalifert.
Aménagement de l’A4 entre Noisy-le-Grand et Val d’Europe et de la
Francilienne Est (RN 104) pour augmenter leur capacité et palier leur
saturation (projet sous maîtrise d’ouvrage de l’État).
Achèvement du contournement nord-est de Meaux (RD 603)

Procès verbal de la séance (extraits)

p. 20
M. HYEST. Monsieur le président, je vous remercie de votre proposition. Concernant le SDRIF
il y a des interrogations. Est-ce que le contournement de Melun disparaît ? Est-il toujours souhaité par
le département ? Il y a un certain nombre d’ambiguïtés.

p. 21
M. JULLEMIER. Si ; cela a été noté dans la table ronde et les documents qui y figurent :
manque de concertation avec les usagers et les collectivités.
Une philosophe allemande Hannah Arendt a écrit : « Le pouvoir correspond à l’aptitude à agir
de façon concertée. » Vous vous maintenez sur une position de l’exécutif. On a bien noté que ce
document a été fait par l’exécutif. Il ne prend absolument pas en compte les élus de nos territoires que
nous sommes. Il ne prend pas en compte les remarques des maires et présidents d’EPCI qui ont
répondu, pour certains d’entre eux, à votre demande. Aucun élément n’a été repris dans ce document.
Nous prenons acte qu’il est retiré. J’espère qu’il ne sera pas trop tard pour le travail que vous
souhaitez faire de concertation. Le manque de concertation est bien souligné aujourd’hui, à regret. Sur
un territoire comme Melun-Val-de-Seine, Jean-Jacques Hyest, l’a précisé tout à l’heure, ne figurait
plus le contournement aujourd’hui dans le SDRIF. Il y a aussi le contournement de Coulommiers.


vendredi 4 novembre 2011

Arrêt du 4 novembre 2011 de la CAA Paris : PPRI de Saint Fargeau Ponthierry

Cour administrative d'appel de Paris 

N° 10PA00653    
Inédit au recueil Lebon 
1ère chambre
Mme LACKMANN, président
M. Yves BERGERET, rapporteur
Mme VIDAL, rapporteur public
LEFEBVRE, avocat


lecture du vendredi 4 novembre 2011
REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS


Texte intégral

Vu le recours, enregistré le 4 février 2010, présenté par le MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DE L'ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER ; le MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DE L'ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER demande à la Cour :

1°) d'annuler le jugement n° 0600422 du 24 septembre 2009 par lequel le Tribunal administratif de Melun, sur la demande de l'association de défense des propriétaires de la zone d'aménagement concerté des lacs de la Guiche, de l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, de M. Rino A et de M. Francis B, a annulé sa décision en date du 9 novembre 2005 rejetant leur demande d'abrogation partielle de l'arrêté du 30 décembre 2002 portant approbation du plan de prévention des risques d'inondation de la vallée de la Seine, et lui a enjoint de réexaminer cette demande dans un délai de six mois ;

2°) de rejeter la demande de l'association de défense des propriétaires de la zone d'aménagement concerté des lacs de la Guiche, de l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, de M. Rino A et de M. Francis B présentée devant le Tribunal administratif de Melun ;

.....................................................................................................................

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code de l'urbanisme ;

Vu le code de l'environnement ;

Vu le décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995 relatif aux plans de prévention des risques naturels prévisibles ;

Vu le code de justice administrative ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;

Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 13 octobre 2011 :

- le rapport de M. Bergeret, rapporteur,

- les conclusions de Mme Vidal, rapporteur public,

- les observations de Me Metreau pour l'association de défense des propriétaires de la zone d'aménagement concerté des lacs de la Guiche, l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, M. Rino A et Mme B,

- et avoir pris connaissance de la note en délibéré enregistrée le 14 octobre 2011, présentée par Me Le Febvre pour l'association de défense des propriétaires de la zone d'aménagement concerté des lacs de la Guiche, l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, M. Rino A et Mme B et celle enregistré le 19 octobre 2011, présentée par le MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT ;

Considérant que par lettre du 8 septembre 2005, l'association de défense des propriétaires de la Z.A.C. des lacs de la Guiche, l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, M. Rino A et M. Francis B ont demandé au préfet de Seine-et-Marne de procéder à l'abrogation de son arrêté du 30 décembre 2002 portant approbation du plan de prévention des risques d'inondation de la vallée de la Seine, selon eux erroné en ce qui concerne, d'une part, le classement en zone d'habitat diffus retenu pour la majeure partie des terrains constituant la Z.A.C. des lacs de la Guiche et, d'autre part, du placement en zone inondable de la majeure partie de la superficie de la Z.A.C., regardée comme située sous la cote des plus hautes eaux connues ; qu'ils contestaient de plus le classement de certains lots en secteur inondable alors qu'ils se situeraient en toute hypothèse, en tout ou en partie, nettement au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues ; que, par décision du 9 novembre 2005, le préfet de Seine-et-Marne a rejeté cette demande ; que le Tribunal administratif de Melun, par jugement du 24 septembre 2009, a annulé cette décision au motif d'une erreur commise dans le report de la cote des plus hautes eaux connues et a enjoint au préfet de procéder au réexamen de cette demande d'abrogation partielle ; que le MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DE L'ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER relève appel de ce jugement ;


Sur la recevabilité :

Considérant qu'aux termes de l'article R. 811-2 du code de justice administrative : Sauf disposition contraire, le délai d'appel est de deux mois. Il court contre toute partie à l'instance à compter du jour où la notification a été faite à cette partie (...) ; qu'aux termes du premier alinéa de l'article R. 751-8 du code de justice administrative : Lorsque la notification d'une décision du tribunal administratif ou de la cour administrative d'appel doit être faite à l'Etat, l'expédition est adressée au ministre dont relève l'administration intéressée au litige (...) ; que le délai de recours ouvert contre le jugement du Tribunal administratif de Melun du 24 septembre 2009 ne pouvait courir contre l'Etat qu'à compter de la notification de ce jugement au ministre chargé de l'écologie, qui avait seul qualité, en tant que ministre intéressé, pour relever appel de ce jugement ; que la circonstance que le délai de recours aurait pu néanmoins courir contre l'Etat dès réception par le ministre chargé de l'intérieur d'une notification du jugement par lettre simple en date du 14 octobre 2009 est, en tout état de cause, alléguée en vain dès lors que la date de réception de cette lettre et, par suite, la date du début du cours de ce délai est inconnue ; qu'il ressort des pièces du dossier que ledit jugement a été notifié au ministre chargé de l'écologie par lettre du 2 décembre 2009, reçue le 7 décembre ; que, par suite, et à supposer même, d'ailleurs, que cette notification faite par lettre simple ait effectivement été de nature à faire courir le délai de recours, la requête de ce ministre, enregistrée le 4 février 2010, n'était pas tardive ; que, par suite, la fin de non recevoir tirée de la tardiveté du recours doit être rejetée ;

Au fond :

Considérant qu'il ressort des pièces du dossier, et notamment de la définition de la zone inondable sur le secteur de la Z.A.C. des lacs de la Guiche, telle qu'elle figure sur la carte des aléas établie par la société Geometric au vu notamment des relevés altimétriques réalisés par elle sur la demande de l'administration en juillet 2010 et des relevés de mesures complémentaires effectués par la même société de géomètre-expert, à la demande et aux frais des intéressés sur 43 lots privatifs de la Z.A.C., 
qu'une grande partie de l'emprise de celle-ci, comprenant tout ou partie de plusieurs dizaines de propriétés à usage d'habitation et la quasi totalité des voies d'accès à l'ensemble des propriétés de la Z.A.C., se situe au-dessus de la cote des plus hautes connues telle qu'elle avait été déterminée par l'administration elle-même, selon des modalités d'ailleurs sérieusement contestées par les intimés ; 
qu'une partie importante de ce secteur a donc été placée à tort à l'intérieur de la zone inondable par le plan de zonage du plan de prévention des risques d'inondation de la vallée de la Seine approuvé par l'arrêté préfectoral du 30 décembre 2002
que dans ces conditions, le MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DE L'ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER n'est pas fondé à se plaindre de ce que, par le jugement attaqué, le Tribunal administratif de Melun a annulé la décision précitée du préfet de Seine-et-Marne en date du 9 novembre 2005 refusant de faire droit à une demande d'abrogation partielle de l'arrêté susvisé du 30 décembre 2002 en ce qu'il porte sur le contenu de la zone inondable dudit secteur, en lui enjoignant en conséquence de réexaminer cette demande d'abrogation partielle ;

Sur l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative :

Considérant que dans les circonstances de l'espèce, et au vu des frais exposés par les intimés pour faire établir par un géomètre-expert des documents qui ont été utiles au litige, il y a lieu de mettre à la charge de l'Etat la somme de 15 000 euros au titre des frais exposés par les intimés et non compris dans les dépens ;

D E C I D E :
Article 1er : Le recours du MINISTRE DE L'ECOLOGIE, DE L'ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER est rejeté.
Article 2 : L'Etat versera une somme globale de 15 000 euros à l'association de défense des propriétaires de la Z.A.C. des lacs de la Guiche, l'association syndicale libre des lacs de la Guiche, M. Rino A et Mme B au titre de l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

mardi 5 avril 2011

Le parisien du 5 avril 2011 : Projection d'un documentaire sur la crue de 1910

Projection d'un documentaire sur la crue de 1910
Publié le 05.04.2011

       Le film « la Crue de 1910 à Paris, en Seine-et-Marne… et maintenant », réalisé par la Fédération des associations de protection de la vallée de la Seine (FAPVS 77), sera projeté ce soir à Cesson. La séance sera suivie d'un débat animé par Jean-Philippe Siblet, directeur du service du patrimoine naturel au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Il préside aussi l'Association des naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau.
A 20h30, à la mairie de Cesson. Gratuit.
Le Parisien

vendredi 18 février 2011

Le parisien du 18 février 2011 : Grand gabarit : « On a des doutes sur la viabilité du projet »

« On a des doutes sur la viabilité du projet »
YVON DUPART membre de Nature environnement 77
Publié le 18.02.2011

       Nature environnement (NE 77) a émis de sérieuses réserves sur le projet de mise au grand gabarit de la Seine entre Bray et Nogent (Aube). Intégrée au comité de pilotage, l'association redoute que ces aménagements, en réduisant les méandres du fleuve, provoquent des inondations en région parisienne. Elle craint également que le projet ait un impact négatif sur la zone humide de la Bassée, en partie classée. Quant aux mesures de protection envisagées par l'Etat, elle n'y croit tout simplement pas. « Les échelles à poissons promises il y a plus de trente ans, lors de la précédente mise à grand gabarit en aval de Bray-sur-Seine, ne sont toujours pas réalisées », rappelle Yvon Dupart, membre du conseil d'administration de NE 77. Même scepticisme sur la viabilité économique du projet. L'association plaide plutôt pour une utilisation accrue de la voie ferrée longeant la Seine entre Montereau et Gouaix, une ligne tombée en désuétude dans les années 1980.

Le Parisien